Assurance prêt immobilier : quelles protections en cas de chômage ?
Lors de l’achat d’un bien immobilier, vous devrez probablement (comme la grande majorité des Français) passer par la case emprunt immobilier. Or, qui dit emprunt dit assurance prêt immobilier. En effet, il est presque impossible de contracter un crédit sans l’assurer. Cette assurance prêt immobilier vous assure à différents niveaux (invalidité, maladie, etc.) et notamment en cas de perte d’emploi. Comment cette dernière fonctionne-t-elle ?
Qu’est-ce que la garantie chômage ?
Lors de la souscription à l’assurance prêt immobilier, certaines garanties sont obligatoires comme la garantie décès-invalidité. Elle est incontournable en ce qu’elle oblige l’assureur à rembourser le crédit à votre place en cas de décès ou d’invalidité.
La garantie chômage (ou perte d’emploi) si elle n’est pas obligatoire, est quant à elle fortement recommandée. Si les aléas de la vie font que vous perdez votre emploi, comme pour la garantie décès-invalidité, l’assureur se substituera à vous dans le versement de vos mensualités.
Qui peut souscrire à la garantie chômage dans une assurance prêt immobilier ?
La garantie chômage est donc très pratique ! Cependant, tout le monde ne peut pas souscrire à cette assurance dans l’assurance prêt immobilier. Qui sont les heureux élus ?
- Les salariés en CDI depuis 6 mois ou 1 an (selon les organismes) ;
- Les salariés en période d’essai (selon les organismes, certains refuseront si vous êtes encore en période d’essai) ;
Ainsi, les acheteurs âgés (plus de 60 ans) n’ont pas droit à cette garantie, tout comme les professions hors salariées et les personnes déjà au chômage.
Comment fonctionne-t-elle ?
En cas de licenciement, votre assureur vient prendre le relai dans le remboursement de vos mensualités. C’est-à-dire que durant votre période de chômage, votre garantie vous protégera. Attention cependant, la garantie perte d’emploi ne couvre pas toutes les situations. Elle ne fonctionnera pas en cas de :
- Démission ;
- Fin d’une période de CDD ;
- Fin d’une période d’essai ;
- Chômage partiel.
Toutefois, certains points sont à vérifier lors de la signature du contrat. En outre, il se peut, selon les organismes d’assurances, que ceux-ci divergent :
- Le niveau de prise en charge: elle peut être totale ou partielle (généralement 50%). Qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire, si votre prise en charge n’est que de 50%, que votre assureur ne remboursera que la moitié de vos mensualités et que vous devrez rembourser le reste.
- Le report des mensualités: certains contrats ne prennent pas en charge les mensualités en cas de chômage, mais indiquent un simple report. Cela signifie que vous devrez payer vos mensualités plus tard, une fois un nouvel emploi trouvé.
- Le coût de la garantie: le prix de la garantie chômage dépendant aussi des contrats. Certaines peuvent peser pour 0,3% du montant total emprunté quand d’autres vaudront 0,7%.
- La carence : Une période de carence est la période de temps durant laquelle votre assurance ne prendra pas en charge tout de suite vos mensualités. Elle peut être très courte (quelques semaines), mais peut aller jusqu’à 1 an. Durant ces mois, vous devrez donc rembourser vos mensualités en attendant le relai de l’assureur.
Pour aller plus loin :
Top 10 des astuces pour acheter moins cher en immobilier
Top 10 des étapes à suivre avant d’acheter un bien immobilier
Articles récents
04 78 27 50 50
63 rue André Bollier, Immeuble le Fontenay, 69007 Lyon, France
Mentions légales - Politique de confidentialité - Politique de gestion des cookies - En cas de réclamation
©2017 BY ASSURGÉRANCE
0 commentaires