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Hausse des prix et pouvoir d’achat immobilier
L’année 2017 a été particulièrement propice au marché de l’immobilier. Des taux d’intérêts bas ont motivé les achats immobiliers qui ont donc fortement augmenté. Or, cette hausse subite de la demande a conduit à une augmentation des prix et donc à une baisse du pouvoir d’achat immobilier.
L’impact de la hausse des transactions sur le pouvoir d’achat immobilier
Nous le lisons partout en ce moment. 2017 est l’année de l’immobilier. Les transactions ont augmenté de 15,5% entre 2016 et 2017. L’explication de cette augmentation est simple : des taux d’intérêts intéressants lors de la contraction d’un prêt immobilier.
Si tout semblait bien se profiler pour les acquéreurs, c’était sans compter sur la hausse des prix ! En effet, la croissance de la demande a naturellement impliqué une croissance des prix. De fait, le pouvoir d’achat immobilier a fortement baissé. On parle d’une augmentation de plus de 5% du prix pour les appartements et plus de 3% pour les maisons.
Les grandes villes VS agglomérations
Certaines villes affichent même une hausse des prix de plus de 12% en l’espace d’un an. C’est le cas pour Bordeaux. Des particuliers affirment qu’avec 1 000€ par mois, ils étaient capables de s’offrir un 59m2. Fin 2017, ils déclarent ne plus pouvoir se passer qu’un 49m2 avec la même somme. Lyon connaît des hausses similaires, bien que plus réduites. La progression des prix n’est « que » de 6%. Paris quant à elle annonce une augmentation des prix intermédiaire de presque 8%.
Cette poussée des prix et cette baisse du pouvoir d’achat immobilier obligent de nombreux foyers à se déplacer en périphérie. En outre les prix peuvent baisser de plus de 30% dans les zones périphériques !
Et 2018 ?
Pour 2018, les spécialistes de l’immobilier annoncent une reprise plus stable. Cependant plusieurs nouvelles mesures (IFI, PTZ, taxe d’habitation…) risquent de le modifier. Les restrictions sur le PTZ et la loi Pinel peuvent faire baisser la demande dans certaines zones géographiques, par exemple.
Quant aux prix, ceux-ci devraient légèrement baisser en deuxième partie d’année. Ainsi, le pouvoir d’achat immobilier devrait s’améliorer.
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